Doneqan Baron de Bregdrof
Age : 43 ans
Neutre
| Sujet: Exploration dans les Aiguilles Blanches Ven 24 Sep - 15:53 | |
| Post N°1
Doneqan était en train de deviser avec le forgeron du village principal qui lui tenait lieu de capitale, quand un cavalier surgit sur la place.
- Doneqan, s’écria-t-il en se jetant à bas de sa monture.Je viens de découvrir quelque chose qui pourra t’intéresser.
Olef faisait partie de la garde rapprochée du Baron, de sa troupe d’élite, les quelques braves qui l’entouraient au combat, ultimes et puissants boucliers, prêts à mourir à sa place. Comme les autres gardes du corps et comme, du reste, tous les soldats de Bredgrof, il ne portait aucun uniforme, aucun signe qu’il pût appartenir à une quelconque armée. Ici, l’armée était constituée d’hommes libres, qui vivaient chez eux, en famille, comme des éleveurs, des paysans ou des bûcherons toute l’année et qui ne rejoignaient leur seigneur au combat que quand la nécessité s’en faisait sentir. Nulle caserne sur ces terres, qui étaient pourtant certainement les mieux défendues de tout Ilmengard.
En quelques enjambées, il avait rejoint le Baron sous le auvent d’osier où le forgeron interrompit sa tâche. Il sortit du feu une plaque de fer incandescente et posa son marteau. Puis, il attrapa fermement l’avant-bras du cavalier en le serrant dans sa main.
- Salut à toi, Olef !
L’autre répondit à son salut, en serrant son avant-bras de la même manière.
- Salut à toi, Gunnar !
Le même rituel eut lieu entre le cavalier et le Baron, la même rude accolade, puis les mêmes mots : "Salut à toi, Doneqan !", "Salut à toi, Olef !"
- J’ai aperçu deux cavaliers étrangers qui montaient vers le nord. Ils se dirigeaient dans les "Aiguilles Blanches". Je les ai laissé prendre de l’avance pour ne pas être repéré et j’ai suivi leurs traces. Et tu ne devineras jamais ce que j’ai découvert là-haut…
Effectivement, Doneqan ne pouvait deviner. Il lui semblait avoir arpenter toutes les parcelles de son sol natal et il ne croyait pas qu’il pût y avoir encore quelque chose à découvrir. Pourtant, il est vrai qu’il ne s’était jamais aventuré très loin dans le massif enneigé au pied duquel son Fief se blotissait.
- Une cité ! Apparemment ancienne et étrangement bâtie. Rien de ce que j’ai pu voir en t’accompagnant dans tes voyages à travers l’Empire.
Comment une cité, trônant si près d’eux, dans une patrie où chacun était en mesure d’identifier d’un seul coup d’œil le moindre lapin ou papillon venant d’une autre contrée, avait-elle pu rester inconnue jusqu’ici ?
- Laisse-moi le temps de préparer mon cheval et quelques vivres, et nous partons ensemble pour aller explorer cette cité. Et aussi, rencontrer ces étrangers qui, visiblement, ne sont pas venus ici par hasard.
Comme il allait partir, le forgeron Gunnar délaissa son enclume et son matériel. Il dénoua son tablier de cuir en grommelant :
- Je viens avec vous ! | |
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