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| Création du Personnage |
Pour créer un personnage de toute pièce, il vous faut d'abord choisir sa nature.
Si vous optez pour un personnage libre, il vous faudra ensuite choisir sa classe et sa profession.
Pour les autres types, il vous faudra vous diriger vers le choix d'un fief ou d'un domaine barbare.
Enfin, l'avatar, imposé parmi une liste pour les seigneurs Ilmengardes et Barbares, au choix pour les personnages libres.
Vous pouvez également prendre l'un des personnages listés suivant, orphelins de leurs précédents propriétaires et ne demandant qu'à poursuivre l'aventure à vos cotés.
Vous avez d'abord deux seigneurs de l'empire, actuellement neutres, mais pour lesquels nous vous demanderons de choisir une faction:
Merunna von Waldburg
Elrick Von Kassel
Deux fiers barbares:
Tupolev
Theodric
Et enfin deux personnages libres:
Joran Tebryn
Cirdan, le repenti
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| | | Et le loup devint proie... |  |
| | | Auteur | Message |
|---|
Geoffroy
Célèbre
Age : 21 ans
 Neutre
Guerrier : Milicien
Profession : Mercenaire
Confession : Secrète
 |  Sujet: Et le loup devint proie...  Dim 13 Fév - 16:45 | |
| Post N°1
De nouveau, les ruelles s’étendaient devant ses yeux et il dût s’arrêter quelques instants, a bout de souffle. Cela devait faire plus d’une demi-heure qu’il fuyait dans ses ruelles dont il ne connaissait rien, tandis que ses poursuivants devaient les connaître dans les moindres recoins. Le jeune mercenaire ne se faisait aucune idée sur ses chances de réussir à s’enfuir sans engager ne serais-ce qu’un combat contre l’un de ses malfrats qui le traquait. Il aurait tout de même dû ce douter que son commanditaire ne prendrais pas son refus d’un bon côté.
Des pas se firent entendre et le jeune homme se cala dans un coin sombre, retenant son souffle pour ne pas révéler sa présence à cet homme qui le pistait depuis de longues minutes. Sa main se tendis malgré lui vers le pommeau de son épée, tandis qu’une tension intense l’envahissait. Son corps complet était envahi de frisson, autant de la peur d’être découvert que de l’excitation que provoquait en lui l’afflux d’adrénaline que les guerriers aimaient appelé la rage du combat.
L’homme passa a quelques pas de lui sans le voir et le jeune homme dût redoubler de volonté pour ne pas dégainer et abattre cet homme sur le champ, mais les quelques notions de stratégies que son père avait eux le temps de lui inculquer, lui soufflait que quelques pas derrière le premier malfrat, d’autre attendaient, camouflée dans les multiples ombres que recélait les faubourgs de cette cité.
Tel qu’il l’avait prévu, quelques secondes après l’apparition du premier homme, une dizaine d’autre suivirent, le dépassant sans même remarqué sa présence. Quelques minutes passèrent avant que Geoffroy se décide enfin à quitter sa cachette et reprendre sa fuite vers l’extérieur des faubourgs. Pourquoi avait-il accepté de rencontrer ce commanditaire alors que la prudence et l’expérience lui soufflait que cela ne servirait strictement a rien, excepté de le mettre une nouvelle fois dans une situation dangereuse.
Le jeune mercenaire commençait à douter qu’un jour il puisse sortir de ce cercle vicieux qu’était le mercenariat, ayant débuté quelques années plus tôt dans le simple but de ce faire quelques pièces facilement, il n’aurait pus ce douter a l’époque que ce serait si difficile de renoncer a cet argent facile. Il avait bien pensé devenir soldat mais, le simple fait de devoir rendre compte de ses moindres faits et gestes à quelqu’un ne lui plaisait guère. Ainsi, il devrait encore et toujours arpenter le chemin tortueux qu’était celui des mercenaires, par amour pour sa liberté.
La suite de sa fuite ce déroula sans autre incident et bien vite, il se retrouva a vagabonder dans la rue des commerces, la même rue qu’il avait arpenté quelques heures auparavant pour rejoindre le lieu de rendez-vous. Le même dégoût profond qui l’avait envahi a l’allée revint, il ne pouvait tout simplement pas comprendre l’égoïsme des nobles, ne comprenait-il pas que sans ceux qu’ils appelaient le petit peuple, il n’était tout simplement rien ? Que toutes leurs richesses n’étaient dues qu’à la vaillance de ses habitants qui, malgré leurs pauvretés accablantes, n’était pour le moins jamais malheureux. Peut-être était-ce la, juste sous nos yeux, la clé du bonheur.
Pourtant, certain homme continuait à traiter ses hommes comme des moins que rien, fabriquant leurs bonheurs sur les malheurs d’autrui, allant même jusqu’à rire de ces derniers. Comment pouvions-nous être aussi imbus de notre personne au point de rire des déboires d’autrui au lieu de leur tendre la main ? Pouvait-on réellement être insensible à toute cette misère ?
Cela le dépassait totalement et il aurait voulu pouvoir changer les choses mais comment aurait-il pus y arriver ? Il n’était qu’un simple mercenaire, une racaille pour ses nobles qui pourtant n’hésitait jamais à demander ses services pour accomplir un geste qu’il n’osait effectuer eux même.
Le jeune homme n’avait plus qu’une idée en tête, quitté cette ville et toute cette mascarade, le plus rapidement possible. Mais avant, il se devait d’effectuer un dernier détour vers un marchand de provision, les siennes étant épuiser depuis quelques jours déjà. Heureusement, les marchand d’aliment pullulait dans cette rue achalandée et Geoffroy n’eu aucun problème a remplir de nouveau sa besace d’aliment, tous plus fade les uns que les autres.
Ses dents se refermèrent sur une pomme, extasiant ses papilles du goût légèrement amer de ce fruit exquis qui pour le jeune homme, n’était rien d’autre que le fruit divin, quel autre aliment aurait pus lui procurer cette sensation de béatitude que celui des dieux ? Il avait du dépenser prêt de la moitié de sa fortune pour l’obtenir et il n’en appréciait que plus la saveur délicieusement acidulé. | |
|  | | Geoffroy
Célèbre
Age : 21 ans
Neutre
Guerrier : Milicien
Profession : Mercenaire
Confession : Secrète
| | Sujet: Re: Et le loup devint proie... Ven 18 Fév - 3:51 | |
| Post N°2
Après plusieurs heures, il parvint avec une certaine joie aux portes de la cité. Bientôt il allait retourner a ce qu'il aimait par dessus tout, l'aventure. Peut-être retournerait-il faire un tour dans son comté de naissance, rendre une visite a sa vieille mère qui devait se mourir d'inquiétude en pensant a la carrière que son fils avait embrassé. Ou encore, irait-il plus au nord, parcourir ses immenses déserts de froid dont ils avaient entendu parler ou encore plus a l'ouest dans les steppes infinis de ceux que les habitants de l'empire appelait parfois a tord, les barbares.
Il marcha durant quelques heures, les sens en alerte, sur l'une des nombreuses routes de terre battu de l'empire, une petite voix lui soufflait que son commanditaire n'en avait pas finit de lui et que certain de ses poursuivants devait avoir été placés a des endroits stratégique tout au long des routes qui sillonnait le territoire aux alentours de la citadelle blanche. Il était maintenant certain d'une chose, le loup solitaire qu'il était allait bientôt devoir affronter une meute avare des quelques écus qui avait été mise sur sa tête.
C'était tout de même un miracle qu'il est survécu a la totalité des chasses que l'on avait lancer contre lui, ses commanditaires étant pour la plupart des bourgeois, n'éprouvait aucun remord n'y difficulté financière a payer quelques mercenaire sans scrupule pour s'occuper d'un autre ayant un peu trop d'honneur pour le métier et habituellement, ses derniers ce faisait une joie de le poursuivre car son respect du code de l'honneur n'était pas particulièrement bien vu auprès des autres mercenaires qui considérait cet attitude comme une faiblesse qui devait être éradiqué avant d'être associée a la profession.
Geoffroy avait combattu beaucoup de personne durant sa carrière qui pourtant n'était vieille que de quelques années et il ne doutait pas que cela continuerait aussi longtemps qu'il exercerait le métier. L'on ne pouvait tout simplement pas comprendre comment un mercenaire supposé être un guerrier vendu au plus offrant, pouvait s'encombrer de l'énorme fardeau qu'était l'honneur. Pourtant, c'était cette entrave volontaire qui permettait au jeune mercenaire de rester lui même et l'empêchais de devenir comme ceux qui devait le poursuivre a l'instant, un guerrier sans âme qui vivait pour le simple plaisir de voir le sang couler le long de sa lame.
Peut-être était-ce du a l'éducation martiale qu'il avait reçu mais jamais il ne pourrait adorer de faire couler le sang et pourtant son père adorait cela, en autant que ce fut celui d'un hérétique et pourtant, il avait marié une poète athée. C'était a rien n'y comprendre, le puissant paladin tuant pour son dieu ceux qui n'avait pas la foi, qui épouse une femme qui n'avait tout simplement aucune croyance religieuse. Était-il aveuglé par l'amour au point de ne même pas s'en apercevoir ?
Son instinct le fit ce jeté a plat ventre sur le sol de terre battu, juste a temps pour évité un trait mortel qui alla se perdre dans l'herbe qui jalonnait les collines environnante. Le jeune mercenaire se releva d'un bond et dégaina son épée dans le même geste, son regard parcourant les steppes qui l'entourait pour finalement ce poser sur un homme solitaire qui avançait d'une démarche assurée dans sa direction. L'orgueil l'avait assurément fait abandonner son poste éloigné qui lui aurait permis de tuer le jeune mercenaire sans aucun problème, ce dernier devait vouloir prouver qu'il pouvait vaincre le bretteur de talent qu'était Geoffroy dans un combat a arme égal, épées contre sabre.
Les deux hommes se jaugèrent quelques instants et le mercenaire qui devait être âgé de seulement quelques années de plus que Geoffroy, dégaina sa lame qui se trouva être un magnifique sabre légèrement courber, quelques fioritures inutiles ornait son pommeau mais, le jeune mercenaire ne pouvait le nier, c'était une arme de très grandes valeurs qui avait dû lui coûter une vrai fortune si ce dernier ne l'avait tout simplement pas prise a l'une de ses nombreuses victimes.
L'homme s'élança enfin, exécutant un élégant moulinet qui ne fit que tailler le vide tandis que Geoffroy lançait une riposte d'un coup d'estoc au bas ventre qui fut dévier hâtivement de par le plat du sabre. les deux hommes s'élancèrent dans une danse macabre qui s'arrêta aussi subitement qu'elle avait commencer après seulement quelques attaques infructueuses. Geoffroy ne faisait que peu de mouvement inutile, économisant son énergie et préférant user des coups d'estocs, fidèle a son style expéditif basé sur l'efficacité plutôt que la beauté. Son adversaire quand a lui semblait considéré l'escrime comme un art, usant a plein de moulinet dont le but était d'être plus beau qu'efficace car trop facile a prévoir et ainsi, a évité. Mais Geoffroy ne pouvait le nier, son adversaire était douer et sa garde, quoi que quelques peu maladroite, était d'une efficacité imparable.
Les deux hommes revinrent a l'assaut, usant maintenant de feinte pour trouver une ouverture dans la défense de l'autre mais, n'y l'un n'y l'autre ne sembla y parvenir et bientôt ils cessèrent de nouveau les échanges, quelques gouttes de sueurs perlait sur le front de chacun tandis que ses derniers analysait la posture de leur adversaire. L'adversaire de Geoffroy avait changer sa posture pour une garde basse, de laquelle il pouvait lancer de terribles bottes qui aurait tôt fait de trancher un adversaire inattentif tandis que le jeune mercenaire avait plutôt opter pour une garde traditionnel, les deux mains sur le pommeau de son épée qui était légèrement inclinée devant lui.
Les deux lames dansèrent de nouveau leurs chorégraphie macabre, et bientôt les premiers signes de faiblesse se firent sentirent et la rapidité des ripostes de son fougueux adversaires devinrent de plus en plus longue jusqu'à ce cantonner dans un style purement défensif tandis que la peur accablait le visage de cet homme. Rapidement, Geoffroy mis fin au combat en désarmant son adversaire et la pointe de sa lame alla se poser sur la gorge tendre de l'homme.
Geoffroy- Retourne chez toi et ne tente plus de t'attaquer a moi, la prochaine fois je ne te laisserai pas la vie sauve.
L'homme était trop exténué pour répondre mais ne se fit pas prier pour ramasser son sabre et repartir en direction de la citadelle blanche, vaincu par l'endurance de son adversaire qui avait été la clé des nombreuses victoires de ce dernier. Le jeune mercenaire ne pouvait pas le nier, son adversaire avait été coriace et il avait craint un moment que son endurance ne le trahisse pour la première fois. | |
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