Nom : Siegfried le Ferreux
Classe : Guerrier
Profession : Mercenaire
Alignement : Neutre. Pour sur.
Confession : Aucune.
BG :Siegfred est un homme du Nord, un Brégonde.
Son père était forgeron, son grand-père aussi, et son arrière grand-père l’était sans doute aussi. Dès son plus jeune âge, il bat le fer, pendant que son père bat la mère, mais ça il s’en fout. Depuis qu’il est né, il s’en fout de tout. Il porte sur le monde un regard totalement indifférent. Sa mère en est désespérée, son père, lui n’y fait pas attention, du moins au début. Car il arrive un moment ou Siegfried commence à grandir, à se faire les bras. Il devient un sacré bestiau. Et quand il regarde son père dans les yeux, ce dernier ne peut supporter ces deux iris bleu qui le fixent sans ne rien laisser transparaître. « Ce gamin l’est pas normal. On sait pas c’qui pense... il parle pas, y fait que r’garder... avec ce regard à tuer un cadavre. »
Avoir quelque chose de plus fort que soi et qu’on ne peut pas contrôler, c’est effrayant non ? Surtout lorsque on vit avec.
Siegfried aime les métaux. Le fer, d’abord, et l’or également. L’acier qu’il bat à longueur de journée n’a pas à rougir de la réputation des forgerons Brégondes.
A ses 17 ans, tout le village l’appelle « Le Ferreux ».
Un jour, une compagnie de mercenaires s’installe dans le village, recrutée par le seigneur local, pour protéger ses terres des pilleurs du Sud, qui ont quelques envies cupides sur les mines de la région.
150 hommes en tout. La compagnie s’appelle « La Mesnie Nordique » et est dirigée par le « Loup », un homme d’environ 45 ans, Brégonde lui aussi. Par chance pour Siegfried, la troupe revient d’intenses combats dans le Sud, et nombreux sont les mercenaires qui viennent lui demander des réparations, de nouvelles armes et armures. Et avec eux, Siegfried se comporte normalement, et cela rend fous ses parents. Ils ne comprennent pas leur enfant. Il se sent parmi les siens avec ces mercenaires. Ils vivent par l’acier, pour l’or.
Après tant d’années à avoir forger des armes et des armures, Siegfried veut les utiliser. Durant les 6 mois pendant lesquels la Mesnie est restée, Siegfried a appris le maniement de l’épée et du bouclier. Et quand la Mesnie s’en va, il part avec elle. Il a 19 ans. Dès lors, il cesse d’être un Brégonde, et devient un guerrier.
Il mène de nombreux combats, principalement au Nord, contre des pillards, puis participe à des guerres de plus grande envergure, entre seigneurs rivaux, et contre des barbares, aux quatre coins de l’empire. Son surnom de « Ferreux » ne disparaît pas pour autant. En effet, à la fin des combats, il récupères les épées, les armures, refond le métal ou les répare. Ce qui n’est pas du goût de Lyrion, le second du « Loup », qui considère que le pillage devrait être puni de mort. « Un mort doit être respecté, Siegfried, quel que soit son camp. » Lyrion est un ancien chevalier des Collines Australes, déchu pour parjure. Siegfried n’est pas du genre à mettre de l’eau sur le feu. « Une parole aussi ça se respecte quand on se dit chevalier. Et c’est pas une catin du sud qui va me dire quoi faire ! » Plusieurs fois, le second le provoque en duel, au nom de l’honneur, mais Siegfried n’en a cure. « L’honneur ? J’en ai pas, et t’en a plus. » . Mais quand le vieux Loup meurt de dysenterie lors d’un siège, Lyrion prend aussitôt la place de chef mercenaire, et chasse Siegfried de la troupe. Ce dernier plie bagage avec nonchalance. L’assaut lancé le lendemain sur la forteresse sera un fiasco, et le chevalier déchu mourra transpercé par une vouge au début des combats. Mais ça encore, Siegfried s’en foutait.
A 34 ans, encore en bon état malgré 15 ans de combats, Siegfried alla rejoindre la capitale grise, en quête d’un nouvel employeur.
(Je peux lui donner un équipement de départ ? Si ça fait trop pour un début de partie dîtes moi)
Équipement :
-5 écus
-Épée bâtarde
-Haubert de mailles (qu’il dissimule sous d’épais vêtements sombres)
-Scramasaxe
-Jument banale appelée « Insipide »