COMTE’ DE MONT-SANTONGE Mont-Santonge est la dénomination de toutes les terres appartenant à son Excellence Ebroïn, VIIème Comte de Mont-Santonge.
Le nom de Mont-Santonge fut donné à la roche s’élevant des flots où trône aujourd’hui le Château de Mont-Santonge.
Du haut de cette roche, à l’aube des temps, apparut au peuple de pécheurs vivant sur les rives des Terres Australes et à l’époque en pleine famine, un ange qui leur parla ainsi:
“Vous, mes frères, notre père a entendu votre appel.
Aujourd’hui pour vous monter son amour il penchera sa main sur vos têtes et aura pitié de vous.
Reconnaissez en Téléphane votre unique Seigneur, car, je vous le dit, c’est lui qui m’envoie ici aujourd’hui pour réconforter vos coeurs et faire de vos terres les plus fertiles et de votre mer la plus foisonnante de ce monde, pour que plus jamais vous ne soufriez.” Le peuple s’exclama ainsi
“Saint Ange, Saint Ange, nous rendons grâce à Téléphane pour son immense bonté”.
Après plusieurs siècles de déformations dialectales variées la montagne rocheuse qui s’élève face aux berges des Terres Australes prit petit à petit le nom de Mont-Santonge.
Le territoire qui aujourd’hui est le Comté de Mont-Santonge est baigné par la Mer des Bouches de Feu et fait face à l’île du Mont Alma ainsi qu’à la République d’Alévarnia située sur les îles du Chapelet .
Le Comté jouit d’un climat tempéré, d’une mer riche rivalisant ainsi avec le tout proche port du Duché de la Roquette, lui ayant permit de prospéré et de devenir le puissant Comté que l’on connait aujourd’hui.
Les Terres Australes, autrefois Royaume barbare étaient divisées en plusieurs provinces à la tête desquelles un officier, membre de la famille royale, avait le devoir de gérer la province.
La famille de Mont-Santonge est l’unique descendante d’un des officiers qui, à la suite de sa rébellion contre un frère omnipotent et à sa conversion à la religion Gémellite , prit le nom de Mont-Santonge.
Le grand-père du feu Roi Hélcar, fit grâce du titre de Comte à Foulques Ier de Mont-Santonge pour services rendus à la couronne.
Armes des Comtes de Mont-Santonge : D'argent, à la barre de gueules chargée de 3 fleurs de lys d'or et accompagnée de deux lions ailés tenants un bourdon le tout de sable.
LISTE DES COMTES DE MONT-SANTONGE
Foulques Ier Premier Comte de Mont-Santonge ( an -73 – an -32), fondateur de la dynastie des Comtes de Mont-Santonge.
D’un caractère sévère, il imposa de multiples lois dans le comté. Il imposa de même un protocole strict et des traditions à respecter en présence des membres de la famille.
Sa passion pour les arts l’a poussé à choisir de grands architectes pour la construction du Château de Mont-Santonge qui est reconnu comme un chef-d’œuvre architectural. Les plus grands artistes, de l’alors Royaume, se sont par la suite rendus au Château sous commission pour l’enrichir de sculptures, de bas-reliefs, de mosaïques, de peintures, qu’aucun autre fief n’a jamais égalé.
Son mariage avec Plectrude de la Vallière lui permit d’annexer au Comté la Baronnie de la Vallière.
De ce mariage un seul et unique enfant :
Foulques II.
Foulques II Deuxième Comte de Mont Santonge (an -48 – an -13) fils du précédant.
Enfant déjà, le jeune Comte avait de grandes prédispositions à l’art et aux sciences. Il fit très tôt plusieurs projets de bâtiments qui, plus tard ont vu le jour donnant ainsi au Comté un corps d’études et d’enseignement, un monastère et un complexe architectural dédié à la politique du Comté.
Il fit agrandir le Château Comtal et bâtir un temple au sein de ce dernier, le Temple du Saint Ange.
Dans ce même temple il épousa Mahaut de la Songe et acquit ainsi la Baronnie de la Songe.
De ce mariage naquit Eloi Ier.
Eloi Ier Troisième Comte de Mont-Santonge (an -27 – an -5) fils du précédant, dit le Miraculé.
Eloi naquit prématuré ce qui, à l’époque, ne prévoyait pas une espérance de vie certaine. Il passa les premiers mois de sa vie entre la vie et la mort, constamment surveillé par les femmes de chambres de la Comtesse Mahaut et entouré des moines du monastère sans cesse en prière.
Eloi se sauva mais cette période le signa jusque dans la chair car il ne put jamais participer au jeux des enfants de son age, aux parties de chasse, aux activités physiques en général car son cœur n’aurait pas résisté.
Ceci le poussa à parcourir le Royaume afin de trouver un remède à ce mal mais en vain. De retour en son Comté, Eloi Ier décida de faire bâtir un hôpital annexé d’un centre d’études de médecine.
Il mourut voulant engendrer un autre enfant, le jour même de la déclaration de guerre contre le Roi Helcar.
Il épousa sa cousine Rixande de la Songe.
De ce mariage naquit Eloi II.
Eloi II Quatrième Comte de Mont-Santonge ( an -7 – an 29), fils du précédant.
Eloi II naquit deux ans avant la prise de pouvoir par le Roi Sardenor que sa famille soutint dans son ascension et à qui elle promit obéissance et allégeance de toutes ses générations.
Le Comte Eloi II fit du port du Comté un grand centre commercial rivalisant avec son voisin le Duché de la Roquette et fit construire la Citadelle du Levan et les tours de guet présentes sur tout le territoire du Comté afin d’observer et de se protéger durant les guerres qui signèrent la période.
Il se maria a Blanche de la Vallière, encore une cousine lointaine.
De cette union, Eloi III.
Eloi III Cinquième Comte de Mont-Santonge (an 14 – an 46), fils du précédant.
Il fut élevé dans le giron de la chevalerie, au milieu des tournois où rapidement il excelle. Par ailleurs, Eloi III fut très attaché à agrandir et à ouvrir au public la bibliothèque familiale initiée par Foulques II. Il contribua ainsi à retrouver et à rassembler des textes antiques disparus et à imposer l’apprentissage de la lecture et de l’écriture à toutes personnes résidents en son Comté.
Il se maria avec Constance de Grimours, bourgeoise de la capitale.
De cette union naquit Eloi IV.
Eloi IV Sixième Comte de Mont-Santonge (an 32 – an 64), fils du précédant.
Le Comte Eloi IV était un homme grand et bien bâtit qui avait soif de conquêtes et de découvertes.
Durant son adolescence, le jeune Eloi parcouru tout l’Empire visitant les différents fiefs et s’approcha des terres barbares du nord.
Ce qui changea sa vie fut cette bataille menée contre le peuple d’outre-mer qui menaçait l’invasion du Comté et ensuite de l’Empire tout entier.
Il vaincu cette bataille et ramena sur ces terres la belle Brunissende d’Outre-Mer qui, après la mort de son mari bourreau, se vengea et fit alliance avec le peuple de ses origines en épousant son cousin et laissant le Comté en proie à la destruction et l’infamie.
Son fils, Ebroin la tua ainsi que son cousin et leur fille et ramena la paix sur le Comté.
Eloi IV et Brunissende d’Outre-Mer eurent comme unique enfant Ebroïn.
Ebroïn Ier Septième Comte de Mont-Santonge (an 54 - ), fils du précédent.