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Création du Personnage |
Pour créer un personnage de toute pièce, il vous faut d'abord choisir sa nature.
Si vous optez pour un personnage libre, il vous faudra ensuite choisir sa classe et sa profession.
Pour les autres types, il vous faudra vous diriger vers le choix d'un fief ou d'un domaine barbare.
Enfin, l'avatar, imposé parmi une liste pour les seigneurs Ilmengardes et Barbares, au choix pour les personnages libres.
Vous pouvez également prendre l'un des personnages listés suivant, orphelins de leurs précédents propriétaires et ne demandant qu'à poursuivre l'aventure à vos cotés.
Vous avez d'abord deux seigneurs de l'empire, actuellement neutres, mais pour lesquels nous vous demanderons de choisir une faction:
Merunna von Waldburg
Elrick Von Kassel
Deux fiers barbares:
Tupolev
Theodric
Et enfin deux personnages libres:
Joran Tebryn
Cirdan, le repenti
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| | Premières chroniques d'Averroès Ibn Rochd : dans le désert | |
| | Auteur | Message |
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Averroès Ibn Rochd Souverain étranger
Age : 41 ans
Titre : Seigneur
Barbare
| Sujet: Premières chroniques d'Averroès Ibn Rochd : dans le désert Jeu 30 Sep - 17:17 | |
| Post N°3
Evénements antérieurs de plusieurs semaines par rapport à ceux du mariage.
Les enfants m’étonneront toujours. Ils apportent souvent des solutions simples aux faux problèmes des gamins séniles que nous sommes parfois. Ce matin me l’a encore prouvé. J’étais en train de discuter avec Sahla Basl Derl, ce vieux renards du désert, à peu près dans ces termes : — Tu sais bien, me disait-il, qu’Hassal est le meilleur de tes descendants.— Je sais bien, répondis-je. Mais il n’est que mon neveu, mon aîné héritera.— Quel dommage. Tu l’as bien éduqué, mais même s’il est doué, il a moins de talent et de noblesse que son cousin.— Je dois avouer que même moi je suis admiratif de sa noblesse de cœur et d’âme. Ce qui est bien, jamais il ne trahira mon fils. Il lui sera un appui plus solide et précieux.— Le diamant du désert en quelque sorte, remarqua mon ami, le visage orné de son antique sourire. — Plutôt l’acier qui faire l’armature que l’or plaque. Il saura se faire discret derrière Haniyb.— Mais lui sera-t-il à la hauteur ?— Je le pense, mais je ne sais, il me faudrait un prétexte pour m’éloigner et tester mon f…Nous fûmes soudain interrompus par l’irruption tonitruante de ma petite fille de six ans, Erahaza, qui courut vers moi, aussi excitée qu’à son habitude : — Grand-père ! Grand-père ! Tu sais ce que le père-péteur m’a raconté aujourd’hui ?Sahla retenait mal son rire au jeu de mot innocent et involontaire de ma jolie petite fleur du désert, je le fusillai du regard, essayant de ne pas montrer ma complicité, tout en répondant : — On dit percepteur ma fille, mais non, je ne sais pas.— Il m’a parlé d’un désert plein d’eau qu’on peut pas boire, où il y a des maisons en bois qui flotte dessus.— Ah, il t’a parlé de l'océan…— Oui ! Dit grand-père, on pourra aller ? Hein dit, on pourra ? On pourra ?Le regard joyeux que j’échangeai alors avec le vieux renard hilare était sans équivoque : le prétexte pour faire un peu de champs à mon successeur était tout trouvé, je n’aurais qu’une missive à compléter pour l’Empereur d’Ilmengard. Le rire du plus renard des filous du désert était si communicatif que ce n’est qu’après quelques essoufflantes minutes de rire que je pu répondre plus sereinement à ma petite perle : — Oui, Erahaza, nous irons. Moi aussi j'aimerai voir l'océan. | |
| | | Averroès Ibn Rochd Souverain étranger
Age : 41 ans
Titre : Seigneur
Barbare
| Sujet: Re: Premières chroniques d'Averroès Ibn Rochd : dans le désert Dim 14 Nov - 21:43 | |
| Quelques jours plus tard.Il y a quelque chose d’assez étrange avec Sahla Basl Derl, il est affublé d’un destin pour le moins ironique, qui lui fait dédramatiser toute chose, mais n’avoir que des choses dramatiques à raconter. En effet, la fatalité s’acharne sur lui avec une haine tenace, cependant même blessé ce renard ne garde pas de rancune. Un nouvel exemple de son triste sort, prit joyeusement, me fut donné en début d’après-midi, alors que je lisais tranquillement dans mes appartements. Sahla fit brutalement irruption le visage orné d’un large sourire : — J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle !Je le regardai dubitatif et légèrement inquiété par ce genre de déclarations. — La bonne c’est qu’on a éliminé un assassin ; la mauvaise c’est qu’il n’a pas réussit à me tuer avant.Je gardai le même air dubitatif pendant un instant de silence. Puis je répondis aigrement : — Je ne vois pas de raison de sourire !Sahla fut légèrement décontenancé. — Non seulement il t’a raté, mais en plus, je ne peux pas le féliciter pour sa tentative.Nous éclatâmes de rire pendant quelques minutes. Puis nous revînmes à la dure réalité, car il le fallait bien. Sahla m’expliqua qu’il avait été agressé alors qu’il discutait avec Hassal dans les jardins. Un nouvel horticulteur avait tenté de le poignarder, mais Hassal avait interposé sa lame. Ainsi, l’assassin était mort, blessant toutefois le noble sauveur dont les médecins s’occupaient désormais. — Tu sais qui est le commanditaire ?— Les Mazrin. D’ailleurs l’assassin avait une semaine de retard.Je me suis habitué à sa stupéfiante nonchalance et au fait qu'il ne m'informe pas de tout, pour ne pas m’inquiéter inutilement comme il le dit si bien. En réalité, je ne sais absolument pas combien de tentatives de meurtre ou d'attentat il déjoue tous les mois. Il est une cible privilégiée pour mes opposants, car il est réellement irremplaçable et n’a pas désigné de successeur à la tête de son réseau. S’il mourrait, je deviendrais sourd et aveugle. L’incident d’aujourd’hui me convainquit qu’il fallait remédier à ce dangereux état de fait : — Il va vraiment falloir que tu prépares ta mort. Qui te remplacera.— Erahaza. Elle me semble parfaite. Je vais la formé dès notre voyage en Ilmengard.Je vis dans ses yeux qu’il ne plaisantait pas. | |
| | | Averroès Ibn Rochd Souverain étranger
Age : 41 ans
Titre : Seigneur
Barbare
| Sujet: Re: Premières chroniques d'Averroès Ibn Rochd : dans le désert Dim 12 Déc - 0:57 | |
| Post N°12
J’étais avec Sahla. Le ciel avait son azur noir de fumée, les gens autours de nous leurs mains blanches de larmes et nos chevaux blancs les pattes rouges de sang. Leurs pas n’avaient plus le fier claquement des jours victorieux, mais un éclaboussement spongieux, voire un craquement sinistre lorsque par mégarde nous écrasions un cadavre mutilé jeté en travers de la rue. L’odeur que le soleil ablafardit par la suie faisait ressortir de ce charnier était un infect amalgame de chaire brûlée et de corps décomposés. Des deux côtés de la route les survivants semblaient plus morts que leur défunte famille. Ils nous fixaient cadavéreusement pendant que nous remontions la rue principale, à la tête d’une colonne armée. Ce qui aurait dû être une glorieuse parade n’était qu’un infâme cortège funèbre, un peu pathétique, cynique. Soudain, une vieille rescapée nous apostropha avec une aigreur et une haine infinie : — Ils sont beaux, le faucon et le renard ! Regardez, regardez ce que vous avez laissé faire ! Moi je regarde, et je ne vois qu’une ville en ruine dont viennent se repaître un vautour et une hyène ! Soyez maudits !La vieille commença à répéter cela comme une incantation maudite : « Maudit soient le vautour et la hyène ! ». Puis ce chant funeste se répandit comme le sang coulait dans le caniveau. Bientôt, toute la ville nous maudissait ainsi, Sahla et moi. Tous les poumons furent vite emplis de ces mots de haine. Même les poumons pourrissants et sifflants donnèrent de leur puissance pour renforcer cette litanie obscure. Elle venait de partout, des survivants, des ruines, des morts, du sang et de la chair putréfiée elles-mêmes ! J’étais terrifié, alors que toute cette masse maudissant semblait se refermer sur moi… Soudain, un cadavre jaillit du sol pour m’agripper la jambe. Je me réveillai en sursaut, le front en sueur, avec ma petite Sherahaza qui me secouait la jambe pour me tirer du sommeil. Elle fut un peu effrayé par mon sursaut, qui me fit échapper des mains le livre que je lisais avant de m’assoupir. Je la rassurai : — J’ai juste fait un mauvais rêve. Rêve d’une partie sombre et honteuse de mon histoire, celle de l’Oasis de Nerzh-al-Amein. Je sais bien pourquoi j’ai rêvé de cela : les précepteurs de ma petite-fille m’avaient demandé la veille s’il devait lui en parler. Non. Je lui en parlerai moi-même. Mes pensées revinrent à ma petite princesse du désert qui se tenait toujours face à moi. J’essayai d’être le plus bienveillant possible en répondant : — Mais dis-moi, pourquoi m’as-tu réveillé ?— Hier avant de partir Sahla m’a montré comment faire un pliage de chameau… mais je me souviens plus, répondit-elle en me tendant un morceau de papier chiffonné et un peu déchiré. Tu sais, toi ?
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| Sujet: Re: Premières chroniques d'Averroès Ibn Rochd : dans le désert | |
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| | | | Premières chroniques d'Averroès Ibn Rochd : dans le désert | |
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