Post N°19
Quelqu'un frappa à la porte...
Dans la petite maison de pierre rouge se trouvait un homme à la peau ravagée par le soleil et aux cheveux aux boucles d’ébène.
Le bruit l'avait sortit de l’étude du document où il était plongé.
Posant le petit bloc de verre poli qu'il tenait à la main, il se leva, fit le tour de son bureau en bois massif et se dirigea vers l'entrée.
Ouvrant la trappe amovible, il aperçu par le judas quelqu'un qu'il n’aurait jamais cru voir chez lui à une heure si avancée...
C'est que le "Bélukar" ce n'était pas la porte à coté.
Salutations ma chère amie.
Mais entrez donc.
Il s’effaça pour laisser passer Sutéra qui franchi la porte.
C’est très gentil à vous cher ami.
Je sais que j’arrive un peu à l’improviste, seulement je pensais que vous ne m’envoudriez pas de vous emmener une éventuelle information.Les yeux de Mencari scintillèrent…
Une information dites-vous ? Il allait refermer la porte lorsqu’il vit la jeune fille qui accompagnait sa grand mère.
Arya… Comme tu as grandi, je ne t’aurai jamais reconnu. Tu es une très belle jeune fille maintenant. Elle rougit et passa le pas de la porte remerciant son hôte. L’homme vérifia que plus personne n’attendait dehors et referma cette dernière.
Mais installez vous sur mon sofa, que puis-je vous proposer ? Une tasse de thé, un verre de vin d’Ilmengard, un peu d’eau claire ? J’ai peut être encore un peu de jus d’Aloès Vera. Les femmes s’assirent et se mirent à sourire…
Nous ne cherchons pas à vous déranger mais je ne refuserai pas un peu de tisane à la vanille. Et moi, sil vous plait, un verre de votre jus, s’il vous en reste bien entendu. Il prit les commandes et revint quelques instants après avec deux tasses et un verre sur un plateau.
Merci Mencari. Un vrai gentleman.
Je vais maintenant lever le suspens… Il s’assit à son tour.
Si nous sommes ici, c’est à cause d’un des symboles que vous nous avez montré au Ruang Rapat lors de la réunion précédant l’arrivée du seigneur Arthas d’Ilmengard. Sur ces mots, elle déroula un vieux parchemin qui à priori était un morceau de l’arbre à papier endémique des Terres d’Au Dela. Mencari, posa sa tasse et s’approcha de la vieille femme. Un dessin vraisemblablement, l’œuvre d’un très jeune enfant se trouvait sur le document qu’elle tenait. Il y avait une femme, une petite fille qui tenant la main d'un homme, souriait debout devant une maisonnette au toit pointu. C’était mignon et très coloré. Néanmoins, ce qui attira l’œil de l’historien, se fut le soleil entouré d’oiseaux planant et de deux nuages.
Si vous voulez m’excuser… Il s’absenta dans son bureau et revint avec une feuille où était dessiné un des symboles qu’il avait trouvé au Sud de Pangkuan Ibu’Alam. Impressionnant… Tous les détails y étaient. Il y en avait même plus que ceux qu’il avait lui-même fait.
Il leva les yeux vers Sutéra. Elle répondit avant qu’il n’eut posé une question.
C’est l’œuvre d’Arya. Ce qui m’amène à vous demander s’il serait possible de l’emmener avec vous lors de votre prochaine exploration…