Khan, roi du Mweltor (Barbare)

Nom : Khan

Titre : Roi du Mweltor

Domaine : Mweltor

Profil:

Khan est un homme imposant, taillant près de deux toises pour plus de deux quintaux de muscles. Ses traits anguleux délivrent une grande force, rehaussée par l’éclat rude de ses yeux noirs qui peuvent se charger d’une vive lumière orageuse. Son armure, de confection brégonde, protège l'ensemble de son corps. Elle est très massive mais les matériaux qui la composent lui confèrent une relative légèreté.
Khan est un homme résolu, dont le geste n’hésite jamais et dont la voix gutturale prend aux tripes. Sa parole vaut de l’or, jamais il ne trahit, jamais il ne pardonne la traîtrise. Il possède la faculté de savoir au premier regard à qui il a affaire et n’oublie que très rarement les visages qu’il croise. Appréciant beaucoup la lecture et la marche, il est un habitué des bivouacs en solitaire ou accompagné, se régalant d’un bon feu après un long trajet. Piètre cavalier, il a toujours préféré sentir le sol se dérouler sous la plante de ses pieds.
Il porte un regard assez méfiant sur l’Empire, comme feu son père, mais ne compte pas l’ignorer, loin de là. Si il connaît aujourd’hui les moindres recoins de la toundra nordique, il compte bien mener ses pas par-delà les Aiguilles Blanches dans un futur proche.


Biographie succinte

Khan est né d’un père fort comme un roc et d’une mère haute comme une tour. Dans ses veines coule le sang des Alioth, une famille sobre, un clan entier, jamais au-dessus de ce qu’elle vaut, juste et fidèle à ses principes, ennemie des bien-pensants et des complaisants.

Jeune il est déjà un meneur, la noblesse de son sang n’y est pas pour grand-chose, il possède simplement la force des hommes de tête. C’est un bon garçon, un peu gouailleur mais loyal, et il admet très bien la palèbe dans sa camaraderie, ses parents ne lui ont jamais demandé de fréquenter exclusivement les enfants du patriat. A l’académie, il démontre rapidement ses affinités avec les lettres et l’épée. Il est bon élève mais surestimé par certains de ses maîtres, des hommes très conservateurs qui admirent ce qu’il dégage, aussi bien physiquement qu’intellectuellement. Pour eux, il est un pur sang, un fils racé, le reflet de ce que devrait être tout Weltor digne de ce nom. Il est vrai qu’on ne peut pas s’y tromper, sa musculature, sa taille, son visage anguleux, et son esprit déjà bien affûté pour 15 années d’existence, le garçon est né du bas-ventre du Lac Noir.

Curieux du monde et sensible à ce qui l’entoure, Khan ne perdra pas pied avec la terre nourricière. Il voit trop de ses camarades sombrer dans le dénie de Nature alors que la sagesse impose de ne pas se distancier de l’humus, du sol que l’on foule. A 17 ans, il accompagne son paternel au cœur de la toundra. Il rencontre pour la première fois les Brégondes, ce peuple nordique allié des Weltors.

A 23 ans, Khan Alioth est un homme très respecté parmi les siens, il fait la fierté de ses parents et entreprend un voyage qui durera près d’un an. En effet, pas question pour lui de limiter ses pas aux Aiguilles Blanches, Khan est un marcheur de long cours, un écumeur, et le monde l’appel. Il accepte les valkyrs que veut lui imposer sa mère et part à la fin de l’été, vers l’ouest.

Introduit par les Brégondes, Khan rencontre quelques une des tribus nordiques et même parfois leur chef. Il apprend beaucoup de leur culture mais déplore qu’ils ne sachent ni lire ni écrire. Il ne pourra pas fouler les terres de tous les clans, certains sont hostiles aux Brégondes et plus encore aux étrangers.

Khan n’aura pas le temps de pousser plus loin son périple, rappelé en ses terres par son paternel au seuil de la mort. De retour au domaine, Khan doit faire face à de nouvelles responsabilités, son père, très entamé par la maladie, lui confie les affaires de la famille. Il se révèle à la hauteur des espérances de chacun et son empreinte marque bientôt les pavés de l’Aggora. Après les funérailles du patrien Alioth, il reçoit à son tour le titre et les privilèges associés, devenant par ce fait le nouveau chef de famille. Les vieux amis de son père voient en lui un acteur prometteur de la politique weltore et certains veulent déjà en faire un allié du pouvoir : on parle d’un siège d’aggorien chargé des frontières.

A 27 ans, Khan est déjà un patrien dont la parole vaut son prix. Il possède de nombreux alliés à l’Agora et se révèle un excellent stratège militaire. Il réclame la relégation du centaurion en place et il est invité à faire montre de ses talents. Le résultat des épreuves est sans appel, Alioth surpasse son concurrent sur tous les plans, il prend donc la fonction de chef militaire au premier jour du premier moi de l’année suivante.
Il ne livrera que deux batailles avant son accession au trône, qu’il remportera. L’ennemi se nomme alors Henri le charognard, blessé dans son orgueil dans les murs de Mweltor. Cet homme est un exilé de l'Empire, chassé par les siens pour sa perfidie, il a échappé à la potence de justesse grâce à ses amitiés dans les hautes sphères. Ses troupes font la connaissance des murs épais de la cité et de ses gardiens, les valkyrs, puissants soldats de métier. C’est la première fois que des hommes issus des mamelles de l'Empire entrent en contact avec le peuple Mweltor, et ce premier contact est sanglant. Les troupes du Charognard rentrent la queue entre les jambes et à la cité on fête le triomphe de celui qui combat sans casque, la victoire de Khan. Un mois plus tard, la petite ville où s'est établi Henri, ce tyran notoire, est rayée de la carte par les valkyrs. Sa tête est brûlée chez les vainqueurs.

Les semaines passent et un matin Khan se sent prêt et ose réclamer la relégation du roi Brohm qui semble perdre pied avec certains fondamentaux chers au centaurion. Il possède assez d’alliés parmi les aggoriens pour être entendu et obtient les quelques voix nécessaires pour défier la couronne de laurier. Les épreuves montreront que son esprit n’est pas moins affûté que celui du roi qui fête ses 37 ans et que sa hache est bien plus mortelles que l’épée royal. A 29 ans, Khan monte sur le trône de fer.

Peu après ces événements, il apprend que les clans nordiques se sont rassemblés sous la même bannière. A leur tête, un homme qu’il n’a pas eu le temps de rencontrer lors de son voyage d’initiation, un certain Vertinge. Si l’Empire doit un jour devenir un ennemi, Khan sait qu’il lui faudra des alliés. Il accuse d'importantes lacunes concernant la plus vaste nation répertoriée sur ses cartes, cela doit changer. Son menton appuyé sur ses phalanges rassemblées, le roi mûrit une décision.